Transgabonaise : le plan social de la SAG à l’honneur
La Société autoroutière du Gabon (SAG), a invité les médias à un voyage de presse le 07 Octobre dernier, pour s’imprégner des bénéfices sociaux et économiques de cette route, déjà au rendez-vous.
LIBREVILLE(Plusinfos)-Si d’aucuns étaient sceptiques lors des consultations publiques relative au plan d’action de réinstallation des personnes touchées directement sur le long du tronçon Melen-PK35 de 2×2 voies, un axe du gigantesque projet la "Transgabonaise", les impacts sociaux de ce chantier sur la nationale 1, menés par la Société Autoroutière Gabonaise (SAG), l’impact social du projet rend heureux, voir "très heureux" les personnes touchées par ledit chantier.
Qu’ils aient accepté de se faire construire une nouvelle maison ou d’auto-construire sous la supervision de la SAG, le résultat aujourd’hui satisfait toutes les parties. Ainsi, dans le cadre de sa politique de responsabilité sociale, 11 maisons déjà sorties de terre et une en cours de construction.
« Il convient toutefois de noter qu’au départ, nous avions 77 personnes impactées physiquement par le projet, mais qui malheureusement n’ont pas accepté la compensation par la reconstruction des maisons, mais ont préféré prendre de l’argent. Ce qui explique qu’à la fin nous n’avions que 12 personnes qui ont accepté la reconstruction », a expliqué Rebecca Oniane, Responsable social à la SAG.
À ce jour, on dénombre plus de 1 200 PAP – dont près de 50 % de femmes – qui bénéficient d’un accompagnement quotidien de l’entreprise grâce à la mise en place de comités locaux de suivi (CLS) et de comités fonciers (CF).
« Au début, lorsque le projet est arrivé, on était un peu sceptique parce qu’il y a beaucoup de choses qui se passent dans notre pays après ça ne marche pas. Ils sont venus vers nous, on s’est dit pourquoi pas. La SAG a été très professionnelle, elle nous a rassuré et nous a accompagnés dans le déroulement des travaux pour la réalisation de cette maison », s’est réjoui Cédrique Nguema Ndong, Jeune habitant d’Okolassi.
Retour en 2019. L’État gabonais et le fonds d’investissements français Meridiam signent un partenariat public-privé (PPP) stratégique pour Libreville. La SAG, société de projet, maître d’ouvrage délégué, est née à la suite de cette signature. Sa mission : réhabiliter la première partie de la route nationale 1 (RN1). La route – dite la Transgabonaise – est vitale économiquement pour le pays puisqu’elle relie Libreville à Franceville.
L’engagement de la SAG va bien au-delà de la livraison de la route. Il consiste davantage à permettre à plusieurs aux "gens" qui emprunteront cet axe de rouler en toute quieté et se satisfaire de l’ambition du mieux-être impulsé par la SAG, aux normes internationales les plus élevées. La société ne veut rien laisser au hasard.
« Tous les matériaux utilisés sur la route sont testés et retestés en laboratoire, de la terre elle-même aux agrégats ».
Milieu oblige, la route avance « aussi au rythme des saisons ». « L’ennemi d’un chantier routier, c’est la pluie ». Il faut faire avec et entre ces épisodes, soutenir l’effort. Entre les bureaux et le chantier, ce sont plusieurs ingénieurs, cadres, opérateurs, techniciens et ouvriers qui travaillent actuellement sur ce chantier majeur pour le développement du Gabon. Ils sont des centaines de Gabonais sur ce chantier.