Somment des trois bassins : le président Oligui Nguéma est à Brazzaville
La rencontre a pour objectif de débattre de la gouvernance des écosystèmes forestiers face aux changements climatiques dans le monde.
LIBREVILLE(Plusinfos)-Le président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema, est arrivé, ce vendredi à Brazzaville, la capitale du Congo, où il prendra part au sommet des trois Bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales de l’Amazonie, le bassin du Congo et le bassin du Bornéo-Mékong.
Le chef de l’Etat gabonais va prendre part au segment présidentiel qui se tient, ce samedi 28 octobre, au Centre International de conférence de Kintele. Il répond à une invitation du président Congolais, Denis Sassou Nguésso.
En effet, lors de sa visite de travail effectué au Congo, le 1er octobre dernier, le chef de l’Etat en avait discuté avec le président congolais. Les deux personnalités, dont les pays font partie du Bassin du Congo, ont exprimé leur ferme volonté de conserver, consolider et impulser une nouvelle dynamique à cette coopération.
La rencontre a pour objectif de débattre de la gouvernance des écosystèmes forestiers face aux changements climatiques dans le monde. La rencontre devrait permettre aux participants « d’enclencher un partenariat stratégique pour permettre aux pays de ces trois grands ensembles de peser dans les négociations internationales sur le climat », a déclaré la ministre congolaise de l’Environnement, Arlette Soudan-Naunolt, lors de la cérémonie d’ouverture tenue le 26 octobre dernier.
Une dizaine de chefs d’Etat sont attendus à Brazzaville. Outre le chef de l’Etat gabonais, la rencontre verra la présence, entre autres, de Teodoro Obiang Nguema, de la Guinée équatoriale, Felix Tshisekedi de la RDC, Faustin Touadera de la Centrafrique, Paul Kagame du Rwanda, Joâo Lourenco de l’Angola, Carlos Vila Nova de Sao Tomé-et-Principe, , Umaro Emabalo de la Guinée Bissau, Faure Gnassingbé du Togo, William Ruto du Kenya et Azali Assoumani des Comores. D’autres pays seront représentés par des membres de leurs gouvernements.
La rencontre de Brazzaville constitue un espoir. En effet, en 2011, une trentaine de pays d’Afrique, d’Amérique et d’Asie du Sud-Est, appartenant aux bassins du Congo, de l’Amazonie et du Bornéo-Mékong, avaient décidé de s’unir, afin de définir une stratégie commune pour préserver ce poumon de l’humanité. Le sommet n’avait pas abouti à la mise en place d’une structure permanente de suivi des recommandations et des projets.