Lutte anti-corruption : le COPIL Citoyen veut jouer sa partition à l’ère de la transition

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L’organisation de la société civile ne manque pas de sonner l’alarme sur certaines erreurs que pourraient, s’il ne fait pas attention, conduire le Président Brice Clotaire Oligui Nguema, à compromettre le développement et la restauration des institutions.

LIBREVILLE(Plusinfos)-Le Copil citoyen, a interpelé et invité ce 13 Octobre à Libreville, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), à collaborer avec la société civile, en vue de mettre e place des mesures de l’anti-corruption.

"Nous devons collaborer avec le CTRI, pour la mise en place des mesures anti-corruption. C’est pourquoi, notre devoir est de trouver des solutions définitives aux problèmes du pays et de préserver la stabilité du pays", a affirmé le vice-président du Réseau international des Droits de l’homme, Georges Mpaga.

La société civile apporte une contribution importante à la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux. Souvent, elle complète le rôle joué par le
gouvernement et travaille en collaboration avec ce dernier.

Depuis sa mise en place, le Copil citoyen participe à un large éventail d’activités pour la bonne gouvernance, notamment à la sensibilisation au développement économique communautaire et au renforcement des capacités, à l’identification et aux entretiens avec les victimes, à l’aide et au soutien aux victimes de tous genres de gaffes, à l’assistance juridique, aux soins médicaux, au conseil, à la formation et à l’éducation, à la collecte et à l’analyse des preuves pour faire respecter la loi, et aux efforts de sensibilisation et de recherche. Cet organisme de la société
civile, apparait donc, comme un partenaire essentiel dans les efforts de prévention et de lutte contre la corruption et ses dérivés.

Fessant suite à l’incarcération de l’ex première dame "Sylvia" Bongo Ondimba, inculpée de plusieurs faits de corruption, assorti d’atteinte des intérêts fondamentaux de la nation, la société civile, en par cette sortie, a besoin de collaborer avec le gouvernement et le CTRI, afin de créer un cadre dans lequel les ONG et les autres acteurs de la société civile peuvent maximiser l’efficacité de leur travail sur une base durable et, éviter d’autres éventuels détournements de milliards de francs CFA des caisses de l’Etat.

Si, insidieusement, les membres de cette plateforme s’interrogent sur une "main noire" du système déchu ayant commandité avec le CTRI ce coup d’Etat, ils disent ne pas "comprendre" à stade, la nomination "pléthorique" de députés, surtout ceux ayant appartenus à l’ancien régime. Régime dont "tous" les gabonais attribuent le mauvais état du pays. Selon Georges Mpaga, « si la paix et la justice ne sont pas rendues à ceux qui ont pillé le Gabon, il n’y aura jamais de paix ». Il souligne que « le Président de la République se tromperait en mettant à ses côtés, ces anciens barons du régime déchu soi-disant pour restaurer les institutions tout en améliorant les performances politiques, économiques et sociales du pays. »

Aminata Ondo estime quant à elle, ’’Sylvia’’ Bongo Ondimba Valentin, « doit être condamnée à perpétuité pour motifs de crime contre la nation gabonaise ainsi que d’autres gabonais qui ont été complices de ces détournements financiers détruisant également l’économie du pays ».

« Sachez qu’un jour viendra où le peuple gabonais vous réclamera sa dignité. C’est pourquoi, vous devez nettoyer le pays des corrompus et des magistrats corrompus qui ternissent l’image et le bon fonctionnement de la justice gabonaise », a-t-elle poursuivie.

La Société civile a, au terme de sa conférence de presse, décidé d’accompagner les nouvelles autorités de la transition. Mais elle ne manque pas de sonner l’alarme sur certaines erreurs que pourrait commettre le Président de la République dans sa consultation des forces vives sur les compatriotes à choisir, pour le développement et la restauration des institutions.

« Il n’y a pas que Nourredine Valentin Bongo qui doit seul être inculpé, il y a également certains compatriotes qui ont détourné des sommes financières énormes. Ces derniers doivent ainsi répondre de leurs actes délictueux en justice. Et nous demandons au CTRI, de clarifier la nation gabonaise au sujet de M. Lee White qui semblerait ne plus être au Gabon. », s’est insurgé un autre membre du Copil citoyen.

S’intéressant à "tout", le Copil citoyen inscrit dans champ de compétence, la gouvernance sociale, sanitaire et éducative ; la gouvernance climatique et environnementale ; la gouvernance culturelle et sportive ; la gouvernance politique et institutionnelle ; la gouvernance électorale ; la gouvernance économique et financière ainsi que la gouvernance judiciaire.

Les membres du Copil citoyen entendent convoquer, la semaine prochaine, une réunion générale, dans la capitale gabonaise.

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