Journées scientifiques : valoriser la ressource humaine dans sa diversité et innover dans la prise en charge des patients

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Cette Journée scientifique du Centre hospitalier universitaire Mère et Enfant de la Fondation Jeanne Ebori (CHUME-FJE) a également pour objectif, d’élaborer ensemble des recommandations, pour une meilleure approche sanitaire dans le concept "ONE HEALTH".

LIBREVILLE(Plusinfos)-La première édition de la Journée scientifique du Centre hospitalier universitaire Mère et Enfant de la Fondation Jeanne Ebori (CHUME-FJE) se tient, ce10 Novembre 2023 à Libreville, sous le thème principal :« l’innovation au service de la santé materno-infantile ». Elle a pour objectif principal, de « mettre en valeur les travaux réalisés en vue de permettre un partage de résultats ».

« La feuille de route conduite par le Premier Ministre nous instruit de donner un contenu réel dans l’amélioration des soins de santé Mère et Enfant en protégeant les vies. Pour atteindre ses objectifs dans la valorisation de la ressource humaine, dans sa diversité et l’innovation de la prise en charge des patients, il faut trois priorités notamment, la protection Mère et Enfant, l’éducation et la formation (renforcement de la prévention) et la protection des personnes vulnérables, mentales et celles vivant avec un handicap », a indiqué le Pr Adrien Mougougou, le ministre de la santé et des affaires sociales.

Cette Journée scientifique du Centre hospitalier universitaire Mère et Enfant de la Fondation Jeanne Ebori (CHUME-FJE) a également pour objectif, d’élaborer ensemble des recommandations, pour une meilleure approche sanitaire dans le concept "ONE HEALTH".

Débutées le 9 Novembre dernier, les communications orales du programme de ces journées se poursuivent avec plusieurs ateliers thématiques tels que : la rédaction et les publications scientifiques ; la place de l’échographie obstétricale dans la pratique des sages-femmes et les soins infirmiers ; les maladies infectieuses ; les pathologies infantiles ; la nutrition et les allergies ; la procréation médicalement assistée et les communications libres. Et quelques exposés.

Exposant sur la rédaction et les publications scientifiques, l’expert européen de l’Agence éditoriale Mativox, Eric Mativox souligne que « l’article scientifique ne doit pas être compliqué à comprendre, mais comporte la facilité de la lecture. Pour rédiger un article scientifique, il faut, cependant, publier un enjeu dans une revue et valider le travail universitaire en répondant à la problématique qui permettra de concevoir un article cohérent. »

« Un bon article scientifique exige trois éléments fondamentaux à savoir : la problématique ; la cohérence et la méthodologie. C’est pourquoi, ce domaine de l’expertise est confronté aux modèles et aux principes de la rédaction permettant de concevoir des projets éditoriaux. Il existe également trois sortes de revues qui sont recommandées dans la rédaction et les publications scientifiques. il s’agit des revues scientifiques ; interprofessionnelles et de vulgarisation et bien d’autres critères. », ajoute-t-il.

Et la coordinatrice générale des journées scientifiques du CHUME-FJE, Pr Bénédicte Ndeboko, épouse Mabo Massandy de poursuivre, dans son intervention sur la sensibilisation aux allergènes chez les enfants et les adultes au Gabon que : « les troubles allergiques demeurent une problématique de santé publique qui affecte considérablement la qualité de vie des patients.Ce qui permet aux scientifiques, d’enregistrer une augmentation de la prévalence élevée depuis ses dix dernières années. Ce modèle de sensibilisation aux allergènes de l’environnement gabonais varie avec une prédominance d’acariens et d’une forte prévalence de polysensibilisation. » C’est pourquoi, « il est nécessaire de déterminer la typologie des allergies chez les enfants et les adultes de la capitale gabonaise », rappelle-t-elle.

Avec une population exigeante en matière de santé publique, les gouvernants-sous pression- visent une gouvernance qui valorise la diversité des spécificités, au profit des citoyens. Surtout des économiquement faibles.

« Nous avons toujours tenu ces journées scientifiques dans les années antérieures, pour permettre aux scientifiques d’échanger leurs expériences afin d’améliorer la qualité des soins des patients », a précisé le Directeur général du Centre hospitalier universitaire Mère et Enfant de la Fondation Jeanne Ebori (CHUME-FJE), Pr Jean François Meye.

Cette première édition de la journée scientifique du Centre hospitalier universitaire Mère et Enfant de la Fondation Jeanne Ebori (CHUME-FJE) qui s’achève ce 10 Novembre 2023, a permis, deux jours durant, aux différents experts venus d’horizons divers des continents africain et européen, de trouver des solutions régaliennes, pour améliorer le bon fonctionnement de la santé materno-infantile.

« Il y a des phénomènes d’allergènes qui ne sont pas un fait rare. Ils sont causés par la poussière, les cacahouètes et bien d’autres. Il est donc nécessaire de consulter un médecin pourqu’il pose un diagnostic vital. Mais, le lavement devient une pratique courante aujourd’hui des femmes africaines. Il a pour conséquence de l’atteinte d’Hépatite et Rénale, et la plante appelée Vernonia amygdalina demeure celle la plus utilisée. Il faut pour cela une analyse toxicologique tout en poursuivant la sensibilisation auprès des populations afin de réduire le taux de létalité encore élevé », a conclu la biologiste du CHUME-FJE, Mme Mvoundza, épouse Mboumba.

La première édition de la Journée scientifique du Centre hospitalier universitaire Mère et Enfant de la Fondation Jeanne Ebori (CHUME-FJE) a enregistré près de 100 participants.

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