Atelier de restitution de l’étude sur le statut de l’artiste et les professionnels de la culture

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Le présent atelier de restitution sur le statut de l’artiste et les professionnels de la culture donne l’opportunité à ces Etats membres, de se doter d’une loi-type sur le statut de l’artiste, pour créer des industries culturelles compétitives et intégrées, au sein de l’espace francophone.

LIBREVILLE(Plusinfos)-L’atelier de restitution de l’étude sur le statut de l’artiste et les professionnels de la culture dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre se tient, ce 1er Juillet 2024, à Libreville. Il a pour objectifs principaux, de sensibiliser et d’encourager la promotion de l’artiste pour assurer sa protection, sa dignité et son intégrité dans la loi-type sans porter atteinte à sa liberté de création, d’expression et de communication.

"Il convient néanmoins de reconnaitre que la situation des artistes et des acteurs culturels de nos pays respectifs devient d’autant plus complexe qu’elle nécessite une réflexion approfondie et concertée en vue d’atteindre des meilleurs résultats dans la durée", a déclaré le représentant du ministre de la culture et des arts, le directeur de cabinet, Dr Sylvain Nzamba.

Cet atelier de restitution de l’étude sur le statut de l’artiste et les professionnels de la culture dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a également pour objectifs, d’améliorer les conditions de travail et de vie de l’artiste et de l’acteur culturel, pour assurer une meilleure promotion des industries culturelles et créatives dans des pays membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

C’est pourquoi, le présent atelier de restitution sur le statut de l’artiste et les professionnels de la culture donne l’opportunité à ces Etats membres, de se doter d’une loi-type sur le statut de l’artiste, pour créer des industries culturelles compétitives et intégrées, au sein de l’espace francophone. Cherchant des mesures coercitives, pour améliorer les conditions de travail et de vie de l’artiste, la culture a, depuis des décennies, quitté l’époque de la contemplation et du divertissement, pour devenir une composante essentielle du tissu économique conformément à la nouvelle programmation. Laquelle programmation qui concentre, cependant, l’ensemble de ses activités dans l’espace francophone, cible trois programmes stratégiques regroupant vingt projets structurants. Ces projets structurants sont des industries culturelles et de la découvrabilité.

Il comprend une gamme variée d’activités qui vise d’accompagner les Etats membres, pour élaborer leurs politiques culturelles en tendant vers l’émergence culturelle et l’industrialisation dans leur tissu culturel. Ce qui fait du cinéma, le deuxième grand pourvoyeur d’emplois des Etats unies et du Nigéria, pour ne citer que ces deux exemples, d’où plusieurs Millions de personnes travaillent dans l’industrie cinématographique et culturelle.

Ce projet de loi-type va remédier à la faible structuration d’un secteur qui a souffert, depuis des lustres, de l’absence d’un statut permettant ainsi aux artistes et aux autres professionnels de la culture, de bénéficier des avantages du code du travail de chaque pays membre. Ce code de travail est octroyé par chaque Etat membre et à la quasi-totalité des autres métiers de prestations sociales, de protection contre les risques ou de droit à la santé.

"Cet atelier devient une opportunité pour les pays membres de l’OIF. Il permet d’apprécier le texte et d’apporter les amendements. Ce qui devra permettre à l’OIF, de s’en servir, pour ces projets culturels. Cette étude deviendra un catalyseur, pour des autres Etats membres dans la mise en œuvre de l’application de cette loi-type je terminerai mon allocution avec cette citation du Président, Léopold Sédar Singhor qui nous apprend que : "Nul n’a le droit d’effacer une culture, car, une communauté sans culture, est un peuple êtres humains"", a poursuivi le représentant de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), son Excellence, Alphonse Waguena.

Ouverts, ce 1er Juillet 2024, les travaux de cet atelier de restitution de l’étude sur le statut de l’artiste et les professionnels de la culture dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui s’achèvent, le 2 Juillet prochain, permettra, deux jours durant, aux deux experts et participants, de trouver la thérapie de loi-type, pour sortir définitivement de l’artiste de l’informel. Organisé par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), cet atelier a enregistré près de vingt deux pays membres de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

"Cet atelier nous permettra d’avoir un document bien affiné avec plus de détails possibles. Il permettra également à l’OIF, de définir une approche culturelle. C’est pourquoi, il nous faut un document consensuel et partagé par tous les Etats membres de l’OIF", a conclu le coordonnateur de l’atelier de restitution sur le statut de l’artiste et les professionnels de la culture dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Kanel Engandja Ngoulou.

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF entend appuyer les Etats membres dans l’élaboration des politiques culturelles des projets ARPIC en ciblant les domaines tels que : l’industrie cinématographique dans le cadre du FILMAC et l’implantation d’une cinquantaine de centres de lecture et d’actions culturelles (CLAC) dans les cinq pays de la sous région et bien d’autres. Il s’agit notamment : le Gabon ; la République démocratique du Congo (RDC) ; la République centrafricaine (RCA) ; le Tchad et bien d’autres. Et le Cameroun devra emboiter le pas, dans les tout prochains mois.

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