Sénat : Marc ONA ESSANGUI en mission de sensibilisation à Oyem
Cette tournée le conduira jusqu’au 22 juillet prochain dans les différents villages de la zone, a débuté au village Nkolayop et s’est poursuivie, le même jour, avec les rencontres des populations aux villages Nzogh’ongone, Alum, Anvane, Mikah et Engogom.
LIBREVILLE(Plusinfos)-Le 3ème vice-président du Sénat, Marc Ona Essangui, a entamé, le jeudi 18 juillet écoulé, une tournée de sensibilisation auprès des populations du canton Kye dans le département du Woleu, à Oyem, a constaté un journaliste de l’AGP.
La tournée, qui le conduira jusqu’au 22 juillet prochain dans les différents villages de la zone, a débuté au village Nkolayop et s’est poursuivie, le même jour, avec les rencontres des populations aux villages Nzogh’ongone, Alum, Anvane, Mikah et Engogom, où M. Ona a, tour à tour, exposé l’objet de sa présence parmi les siens.
« Je ne me présente pas parmi vous aujourd’hui pour faire de la politique, car vous savez que je suis un acteur de la société civile, engagé depuis des décennies dans la lutte pour la préservation de l’environnement. Je suis ici pour parler du bien fondé du ’’Coup de libération ’’ du 30 août 2023, des recommandations du Dialogue national inclusif, dont l’écriture d’une nouvelle Constitution était, sans doute, l’une des plus importantes propositions, car elle a trait au fonctionnement de l’État, et enfin les raisons qui m’ont amenées à soutenir le Comité pour la transition et la restauration des institutions », a ainsi décliné, à chaque étape, le 3ème vice-président du Sénat, dont le narratif a essentiellement oscillé autour de ces thématiques, lors de ses échanges avec les siens.
« S’agissant du projet de la nouvelle Constitution, je puis vous rassurer que la commission du dialogue national, chargée de sa rédaction, a achevé le travail, et elle est déjà sur le bureau du président de la République qui se chargera, à son tour, de la transmettre au pouvoir constituant, au parlement, pour examen, avant de la soumettre au peuple gabonais par voie référendaire », a-t-il indiqué, appelant ses hôtes à voter massivement en faveur de la nouvelle Constitution par un « Oui », sans équivoque.
Selon lui, chaque gabonais exprimera librement, certes, son choix sur la question. L’enjeu, toutefois, consistera à se déterminer entre le « oui » qui équivaut à opter pour un Gabon nouveau et prospère, tourné résolument vers le développement et le bien-être social pour tous, et le « non » qui conduira au maintient de l’ordre ancien, donc au mode de fonctionnement du régime déchu.
« En ce qui me concerne, j’ai décidé de soutenir le CTRI parce que je n’étais pas d’accord avec la manière dont notre pays était dirigé. Et j’observe que le Général Oligui Nguema est un homme qui est véritablement au service du Gabon et des gabonais. Nous voyons bien que Libreville est en chantier et aussi le reste du Gabon, a soutenu le natif de Mbolozogh, ajoutant qu’il votera « Oui » pour la nouvelle Constitution, lors du prochain référendum.
Le 3ème vice-président du Sénat, qui a noté que la Dialogue national inclusif, organisé par le président de la Transition, a permis aux Gabonais de débattre, entre eux, des sujets qui concernent la société gabonaise et l’avenir de la Nation. Il a, en outre, noté que l’engagement des parlementaires, notamment, aux côtés du CTRI n’était pas motivé par des gains financiers, mais par l’amour de la patrie.
« Vous savez que le président Oligui Nguema a décidé de rabaisser les avantages financiers et autres accordés aux parlementaires de la transition, en dépit de cela, nous avons accepté de répondre à l’appel de la patrie, a-t-il expliqué.
Notons que des préoccupations liées au chômage des jeunes et à l’absence d’infrastructures collectifs, entre autres, ont été portées à l’attention du vice-président du Sénat qui a promis les transmettre à qui de droit, car « nous avons aussi mission de collecter les doléances des gabonais, indépendamment de leurs appartenances ethniques et politiques, afin de les transmettre au chef de l’État », a-t-il dit.