Point de presse : SNEC-UOB condamne le retard du démarrage des travaux de l’entreprise à l’UOB

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Le Syndicat national des enseignants-chercheurs de l’Université Omar Bongo (SNEC-UOB) attend l’application des recommandations du dialogue national inclusif, pour sortir ces enseignants-chercheurs et chercheurs, du régime général de la fonction publique.

LIBREVILLE(Plusinfos)-Le président du syndicat national des enseignants-chercheurs (SNEC-UOB), Pr Mathurin Ovono Ebè a condamné, ce 9 Juillet 2024 au cours d’un point de presse, à Libreville, le retard du démarrage de l’exécution ds travaux de construction et de réfection de l’Université Omar Bongo (UOB). Il condamne et regrette les délais de livraison des bâtiments et appelle à mettre en place un comité de suivi.

"Le SNEC-UOB constate pour le regretter que les travaux de construction viennent à peine de démarrer à l’UOB, plusieurs mois, après la dotation spéciale du Président de la transition, Chef de l’Etat, de 3 Milliards de FCFA et demande la mise en place d’un comité de suivi", a-t-il affirmé.

Le syndicat national des enseignants-chercheurs de l’Université Omar Bongo (SNEC-UOB) dénonce, avec regret le retard du démarrage de ces travaux de construction par l’entreprise adjudicataire et, souligne que l’UOB a bénéficié d’une dotation spéciale de 3 Milliards de FCFA. Ce qui pourra compromettre, dès la rentrée académique 2024/2025, l’augmentation de ces capacités d’accueil.

L’entreprise adjudicataire est chargée de construire, et livrer un premier bloc de 4 salles de classes avec une capacité de 400 places et bien d’autres.

Le SNEC-UOB qui reste sceptique et dubitatif de la livraison de ces bâtiments à la date requise, donne deux raisons notamment : le délai de livraison dudit bâtiment non connu ( date à laquelle, l’entreprise devra préciser, pour éviter la date de la rentrée scolaire prochaine à l’UOB) et la mise en place d’un comité de suivi de ces travaux de construction (Il sera composé des administratifs et des partenaires sociaux). Il réclame, depuis l’année universitaire 2021/2022, entre autres : l’apurement de la dette de vacation étant entendu que celle-ci sera apurée, ce 11 juillet prochain ; la prime de correction du premier semestre 2023/2024. Il rappelle, cependant, que prenant une part active, à l’ouverture des travaux du forum visant à redynamiser le système Licence, Master et Doctorat (LMD), au Campus, pour réformer l’enseignement au point d’intégrer les besoins des étudiants et le marché du travail et d’engager les actions immédiates tels que : la révision des filières et le partenaire renforcé ainsi que le secteur privé. Lequel SNEC-UOB et ces partenaires sociaux s’indignent, cependant, du traitement qui leur a été réservé jusqu’aujourd’hui. Il s’agit qu’aucun des participants n’a reçu des perdiems, ni le rapport général des présentes assises et ni les attestations de participation.

Ils attirent l’attention du Premier Ministre de la transition, Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima, d’avoir un regard bienveillant sur cette question épineuse.

Selon le SNEC-UOB, le décret no : 0011/PR/MESRSTT, du 7 Mars 2023, fixant les obligations de services des enseignants chercheurs et déterminant les conditions de rémunérations des heures supplémentaires et de vacation dans les établissements d’enseignements supérieurs en République gabonaise, inopérant, il a été pris en violation flagrante de la loi organique no : 020/2024, du 21/05/2015 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget, il demande, à cette occasion, l’abrogation de ce décret qui ne doit pas être appliqué à géométrie variable comme il est le cas actuellement à l’UOB.

Abordant les prestations impayées, elles s’élèvent , pour l’année académique 2022/2023, à 1 Milliard de FCFA. Et l’apurement de cette dette sortirait l’institution de ces problèmes en garantissant sa stabilité et sa paix sociale. Il implore l’indulgence du Président de la transition, d’apurer ladite dette comme il l’aura fait avec celle des sciences et techniques de Massuku. Et l’UOB demeure sans secrétaire général adjoint et ni vice-doyen, chargé des lettres, langues et arts. Le SNEC-UOB espère qu’une loi fixant le statut particulier du personnel enseignant de l’enseignement supérieur devra garantir la mobilité enseignante en rendant obligatoire l’accès au service de tous les enseignants-chercheurs, pour le besoin du LMD et la compétitivité/collaboration inter-universitaire.

"Si le statut particulier du personnel de l’enseignement supérieur est une préoccupation d’ordre général, le SNEC-UOB revient sur l’état actuel de cette structure. Parmi ces problèmes, figure la précarité administratives", a-t-il poursuivi.

Le Syndicat national des enseignants-chercheurs de l’Université Omar Bongo (SNEC-UOB) attend l’application des recommandations du dialogue national inclusif, pour sortir ces enseignants-chercheurs et chercheurs, du régime général de la fonction publique. Laquelle sortie de la fonction publique leur permettra de mieux suivre leur carrière comme le sont aujourd’hui, les magistrats et les forces de défense et de sécurité. Ce statut fera éviter à ces enseignants-chercheurs, les retards de reclassement conduisant aux aberrations des Maîtres-Assistants et Maîtres de Conférences percevant encore des salaires d’Assistants.

"Tel est le tour d’horizon de l’UOB au moment d’aller en vacances. Le SNEC-UOB ne garantit pas une rentrée 2024/2025, apaisée, si tous ces problèmes ne sont pas résolus en d’ici Septembre prochain", a conclu le président du syndicat national des enseignants-chercheurs de l’Université Omar Bongo (SNEC-UOB), M. Ovono Ebè.

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