COP 28 : ’’le Gabon doit être récompensé à la hauteur de ses énormes efforts’’ (Oligui Nguema)
Le chef de l’État gabonais a saisi cette tribune pour souligner la nécessité d’évaluer la mise en oeuvre effective des résolutions de ces rencontres, et interpellé les organisateurs à reconnaître et récompenser les efforts du Gabon dans le rôle crucial qu’il joue.
LIBREVILLE(Plusinfos)-Le président gabonais de la Transition, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma a souligné, ce vendredi 1er décembre, dans son discours circonstanciel de la COP 28 à laquelle il prend part à Dubaï, la nécessité d’évaluer la mise en œuvre des résolutions adoptées lors des précédentes rencontres, rapporte un communiqué de la présidence parvenu à Plusinfos.
« Le chef de l’État a saisi cette tribune pour souligner la nécessité d’évaluer la mise en oeuvre effective des résolutions de ces rencontres, et interpellé les organisateurs à reconnaître et récompenser les efforts du Gabon dans ce rôle crucial qu’il joue », indique le communiqué.
Le Général Brice Clotaire a justifié sa demande, au regard des efforts fournis par son pays dans la préservation de l’Environnement. En effet, le Gabon n’a pas encore été récompensé jusqu’ici à la hauteur de ses énormes efforts consentis dans le domaine.
Le chef de l’Etat gabonais a déclaré que son pays entend poursuivre ses efforts. Il a pour cela fait savoir « le Gabon entend construire une ville nouvelle, une ville éblouissante et fière tout en mettant un effort particulier sur la préservation des écosystèmes, afin de léguer un avenir durable à ses enfants et au monde ».
Le président gabonais n’a pas manqué d’exhorter les participants à faire preuve d’unité et de résilience.
« Je formule le voeux ici à Dubaï que l’unité du genre humain face aux changements climatiques conduise à un essor vers la félicité d’un monde plus riche, plus résilient », a-t-il déclaré.
Présidée par Sultan Al Jaber, Président directeur général de la Compagnie Pétrolière Emiratie Adnoc, cette rencontre internationale qui a réuni les pays signataires de la Convention Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), et des hautes personnalités telles que l’Emir d’Abu Dabi, le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres, le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahmat, les chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que les acteurs du climat, a eu pour principale problématique la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Ces assises ont été l’occasion pour les parties d’évaluer les progrès réalisés dans la lutte contre les changements climatiques, d’identifier les lacunes de l’action climatique à ce jour, et de convenir des signaux visant à inciter les pays à l’action, afin d’atteindre les objectifs, à long terme, de l’Accord de Paris.
Ratifié en France en 2015 par 195 pays, cet accord avait plusieurs objectifs majeurs, dont les plus importants sont la réduction urgente d’émission de gaz à effet de serre pour maintenir la température mondiale sous le seuil de 1,5 degrés celsius, afin de prévenir au maximum l’aggravation des catastrophes naturelles, et le financement des pays vulnérables par les pays développés.
Outre sa participation à cette rencontre, le chef de l’Etat a échangé avec les présidents Français, Emmanuel Macron, Sénégalais Macky Sall.
