Murielle Minkoué rencontre les femmes commerçantes des 5 marchés du 2e Arr. de Libreville

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Les objectifs étaient de sensibiliser sur la vente des produits sains et non avariés aux populations et de s’impliquer massivement au vote référendaire future.

LIBREVILLE(Plusinfos)-La ministre de la réforme des institutions, Murielle Minkoué, épouse Mintsa a invité, ce 8 Septembre 2024 à Libreville, toutes les femmes commerçantes des cinq marchés, installés et reconnus dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville. Objectif : sensibiliser sur la vente des produits sains et non avariés aux populations et de s’impliquer massivement au vote référendaire, au cours d’une rencontre citoyenne.

"Je vous invite d’être unies et solidaires entre vous. Tout doit se faire dans la dignité avec l’amour de Dieu. Faites attention aux produits alimentaires que vous vendez aux marchés ! Ne vendez que des produits sains à vos sœurs et non avariés. si ces produits alimentaires ne sont pas de bonne qualité, ceux qui vont les manger, tomberont malades. Et vous êtes des femmes modèles. Et nous devons soutenir le CTRI ", a-t-elle déclaré.

Elle a demandée à ses "sœurs et ses mamans", de prôner l’unité qui fera de ces dernières, des femmes fortes. C’est ce métier noble qui leur permet de subvenir aux besoins de leurs familles. Elles doivent, cependant, a-t-elle précisée, "être très prudentes sur la qualité des produits alimentaires, mis à la disposition des populations. Lesquels produits alimentaires ne devront pas être avariés".

La rencontre citoyenne de la ministre de la réforme des institutions avec des commerçantes des marchés du 2e arrondissement de la capitale, s’est poursuivie avec des questions/réponses. Entres autres doléances, les femmes ont sollicités l’aide financière pour le transport de des produits alimentaires vers la capitale, la construction des marchés du PK5 et d’Atong-Abè et le non prélèvement par le libanais, les taux sur des produits alimentaires.

"Il y a plusieurs préoccupations, pour toutes les commerçantes, parce que nous sommes oubliées. Et la gabonaise ne se sent plus à l’aise chez elle, à cause des étrangers qui ont envahi cet espace commercial. Nous vous demandons de mettre un terme, pour permettre à ces métiers de revenir exclusivement aux gabonaises y compris d’autres petits métiers", a dit Mme Albertine Ngo, une commerçante du marché de Nkembo.

"Nous souffrons dans tous les marchés en prenant des produits alimentaires en bon auprès des grossistes. Ceci se fait par manque de capital de fonctionnement. Et les camerounais et les béninois nous chassent dans notre propre marché", a ajoutée Mme Rose Mbina, une autre commerçante.

Répondant à toutes leurs préoccupations, la ministre de la réforme des institutions a promis rencontrer le Délégué spécial de la commune de Libreville face à ces manquements urgents et de faire tout ce qui est à son pouvoir, pour qu’elles exercent leur métier dans de très bonnes conditions. Elle a enregistré près de 600 personnes.

Abordant le pan des futures consultations politiques, elle a encouragé les femmes commerçantes du deuxième arrondissement de la commune de Libreville, à se mobiliser massivement au profit du "OUI", lors du prochain référendum constitutionnel avant la fin d’année 2024. Une nouvelle constitution, selon elle, qui donne plusieurs avantages et opportunités, pour l’avenir du pays, en matière de développement.

La ministre de la réforme des institutions, Mme Murielle Minkoué, épouse Mintsa entend effectuer, dans les tout prochains jours, une visite guidée au marché du PK5 du deuxième arrondissement de la commune de Libreville, pour s’enquérir des réalités vivantes au quotidien de ces femmes commerçantes.

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