Convention contre la corruption : l’UA attend le rapport d’évaluation du Gabon

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les États membres de l’UA ont adopté la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, lors de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée de l’Union, tenue à Maputo (Mozambique), le 11 juillet 2003. La Convention est entrée en vigueur le 5 août 2006.

LIBREVILLE(Plusinfos)-La présidente du Conseil consultatif de l’Union Africaine contre la corruption, Seynabou Ndiaye Diakité a inviter le Gabon à déposer son rapport d’évaluation de lutte contre la corruption. C’était ce mercredi 7 août, au terme des échanges avec le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou.

En mission de travail à Libreville, dans le cadre de la dynamisation des échanges avec les communautés économiques régionales, dont la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). La présidente du Conseil consultatif de l’Union Africaine contre la corruption (CCAUC), Seynabou Ndiaye Diakité a été reçue en audience, ce mercredi 7 août par le président de La Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou.

À l’occasion de cette première rencontre avec la représentante du Conseil consultatif de l’ UA, Nestor Mbou a mis un accent particulier sur la présentation des missions essentielles de l’institution dont il a la charge. Notamment, la prévention, l’investigation et la consultation.

Un descriptif de l’organisation, complété par l’exposé de ses défis et perspectives, en plus des activités domestiques et internationales menées par le directoire de la CNLCEI, au cours des cinq dernières années.

Conforter par l’ambition des autorités gabonaises en matière de prévention et de lutte contre la corruption, matérialiser par la ratification de la Convention des Nations Unies contre la corruption (Convention de MERIDA) et, renforcer par la Convention de l’Union Africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption (Convention de Maputo), Seynabou Ndiaye Diakité a saisi la circonstance, pour encourager Libreville dans sa visée.

Se conformant à la norme juridique en matière de suivi des ratifications des traitéss, la diplomate de l’UA, dont le bureau a pour mandat de promouvoir, encourager l’adoption de mesures et d’actions par les États parties pour prévenir, détecter, punir et éradiquer la corruption sur le continent ; ainsi que d’assurer le suivi de l’application de ces mesures, a également invité les autorités du pays, à déposer leur rapport d’évaluation sur la prévention et la lutte contre la corruption.

« Le Conseil consultatif de l’Union Africaine contre la corruption est un mécanisme de suivi de la Convention. Il était bien pour nous, de rappeler au Gabon qui n’a pas encore déposé son rapport d’évaluation, qu’il fallait le faire. Selon les textes, tout Etat signataire de la convention, doit en effet déposer un rapport d’évaluation un an après la ratification. » A-t-elle déclaré.

Notons que, les États membres de l’UA ont adopté la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, lors de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée de l’Union, tenue à Maputo (Mozambique), le 11 juillet 2003. La Convention est entrée en vigueur le 5 août 2006. À ce jour, 48 pays ont ratifié la Convention et sont devenus États parties à celle-ci.

Avec AGP

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